Les propriétaires des Inouk sur le point de vendre l’équipe?
HOCKEY. La famille Bernard et les autres actionnaires des Inouk de Granby seraient en sérieuses discussions avec un groupe extérieur de la région intéressé à acquérir l’équipe. Du hockey junior AAA à l’automne au Centre sportif Léonard-Grondin? Un transfert vers une autre ville? Rien n’est encore joué, a confirmé le président du Bleu-Blanc-Jaune, Marco Bernard.
Perfomances en dent de scie sur la glace, mouvement de personnel au 7e étage, trois entraîneurs en une même saison, baisse drastique au niveau des assistances. Pour la première fois de son histoire, la situation n’a été pas au beau fixe cette saison chez les Inouk. Il n’en fallait pas plus pour que la machine à rumeurs s’emballe dans les dernières semaines au sujet de la mise en vitrine de l’équipe sur le marché des transactions. Des rumeurs qui se sont finalement avérées fondées, a confié Marco Bernard.
«Nous sommes en discussions avec un groupe depuis le mois de novembre. Nous avons jasé avec eux une bonne partie du mois de décembre et de janvier», a mentionné le président des Inouk.
Le dossier de la vente est toutefois tombé au point mort avec la mise en quarantaine de la province en mars dernier (COVID-19). Selon Marco Bernard, les deux parties sont depuis de retour à la table des pourparlers.
«C’est un groupe sérieux qui ne comprend pas des gens de la région et pour l’instant, on garde tout ça confidentiel quant à son identité parce qu’il n’y a encore rien de concret. On est encore loin d’une annonce officielle puisqu’on n’a rien présenté à la Ligue», a indiqué Marco Bernard.
La pancarte «À vendre» ne signifie pas pour autant le déménagement des Inouk vers d’autres cieux. C’est du moins le souhait de Marco Bernard qui espère voir l’histoire de la formation junior se poursuivre ici.
«Ça fait 15 ans qu’on roule l’équipe à Granby alors on souhaiterait bien que le groupe continue d’opérer à Granby. Mais dans les faits, ça ne fait pas partie des discussions d’imposer ce critère», a déclaré Marco Bernard.
Et dans l’éventualité où les échanges entre le groupe mystère et les actuels propriétaires tomberaient à l’eau, Marco Bernard n’exclut pas l’idée de remettre les clés du club à des intérêts locaux.
«Si éventuellement il y avait des discussions dans ce sens-là, c’est sûr et certain qu’on serait sensible à ça.»