Le Camp Power Play entre les mains des frères Lauzon
ENTRAÎNEMENT. En attendant le retour à la normale, les écoles de hockey estivales se préparent activement à reprendre le collier. Un rituel à cette période-ci de l’année auquel est habitué le Granbyen Stéphane Monfette aux commandes du Camp Power Play depuis plus de 35 ans. Une prochaine rentrée sur glace qu’il fera en août avec les frères Samuel et Félix Lauzon; les nouveaux responsables du département hockey de l’école.
«Ça faisait un petit bout de temps qu’on pensait à l’idée de créer une école de hockey. Mais quand on a eu la chance de parler avec Stéphane, on s’est entendu avec lui et je suis bien content de tout ça», confie Félix Lauzon.
L’un a fait sa marque dans la LHJMQ (Félix) tandis que l’autre s’est forgé une bonne réputation dans le développement du dek hockey (Samuel) au complexe Dix10. Pour Stéphane Monfette, c’est le meilleur des deux mondes pour son camp de hockey.
«Ç’a toujours été ça. J’ai toujours favorisé le local (…).» «Samuel et Félix sont avec moi depuis deux ans sur la patinoire à mon camp et ça va super bien. Les deux gars s’occupent à 100 % du programme pédagogique du camp et comme je suis à deux mois de la retraite (milieu de l’éducation), je trouvais l’occasion parfaite de m’associer avec deux kids qui ont à cœur le camp», admet Stéphane Monfette.
Et sait-on jamais qui supervisera le camp dans le futur? «Tranquillement, je veux leur donner de plus en plus de pouvoirs pour, un jour, les laisser diriger à 100 %. C’est le plan de match», laisse entendre M. Monfette.
«C’est un nouveau défi qu’on voulait vivre ensemble. Une école de hockey, c’est un travail d’équipe et je suis bien chanceux pouvoir le faire avec mon frère», affirme Samuel Lauzon
Redonner aux jeunes
Fébriles à l’idée de se retrouver sur la glace avec des jeunes de 5 à 15 ans, Samuel et Félix Lauzon, natifs de Roxton Pond, n’entendent toutefois pas chambarder les fondements d’un camp de hockey. Mais l’innovation risque d’être du rendez-vous.
«Les frères Lauzon vont apporter leur touche. C’est sûr. Le hockey, ça évolue et ça nous pousse à enseigner de nouvelles idées aux jeunes. Je pense que notre background hockey va nous aider», avoue Félix Lauzon.
Pour l’ex-porte-couleurs des Tigres de Victoriaville et des Voltigeurs de Drummondville, son entrée dans le monde du coaching s’inscrit dans la logique des choses. «J’ai eu la chance d’avoir de bons entraîneurs et à mon tour, je veux redonner aux jeunes.»
L’automne dernier, le principal intéressé a d’ailleurs bien failli faire ses premières armes derrière un banc avec la formation M-12 mineur des Titans du Verbe Divin. Mais un certain virus en a décidé autrement.
Un retour chez les pros?
Étudiant en relations humaines à Concordia, Félix Lauzon poursuivra son cheminement au hockey universitaire avec les Stingers à l’automne prochain. Un autre chapitre qu’il a commencé à écrire après avoir pris part au camp des recrues de l’Avalanche du Colorado (LNH) et joué une demi-saison avec les Grizzliees de l’Utah, dans la Ligue de la côte Est (East Coast Hockey League).
«Avec la COVID, personne ne sait ce qui va arriver, mais bon but, c’est de rester avec eux (Stingers). Une fois les études terminées, j’aimerais bien aller en Europe ou retourner dans la East Coast. On verra bien et peut-être que le club à Trois-Rivières pourrait m’intéresser.»
Rappelons que l’ex-joueur de la LNH, Marc-André Bergeron, et les Canadiens de Montréal sont derrière la gestion d’une concession de la ECHL qui évoluera dans le nouveau Colisée de Trois-Rivières à compter de la saison 2021-2022.