Val-des-Cerfs: une première rentrée scolaire pour Carl Morissette

ÉDUCATION. Comme bien des élèves, Carl Morissette en sera à une première rentrée scolaire. Un passage obligé pour le nouveau patron du Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs (CSSVDC) en poste depuis novembre dernier.

Venu en relève à Éric Racine parti à la retraite l’an dernier, Carl Morissette sait toutefois ce qui l’attend en ce 29 août, jour de rentrée, puisqu’il a été auparavant directeur général adjoint au CSSVDC durant huit ans.

«La différence, c’est que j’ai maintenant la responsabilité de l’ensemble des dossiers du Centre de services scolaire», explique M. Morissette. Cette année, 10 900 élèves du primaire entrent en classe dans les 33 écoles primaires du CSSVDC, et 6 800 élèves du secondaire font de même dans sept établissements situés à Granby, Waterloo, Cowansville, Farnham et Bedford.

Pénurie d’enseignants ?

On entend beaucoup parler du manque d’enseignants un peu partout au Québec. À ce chapitre, Val-des-Cerfs s’en tire bien. En date du 26 août, c’est précisément 98,6 % des postes qui étaient comblés sur le territoire du Centre de services scolaire, et les efforts de recrutement se poursuivent pour avoir tous les enseignants nécessaires le jour de la rentrée.

Pour répondre au nombre croissant d’élèves, quatre nouvelles écoles primaires avaient ouvert leurs portes l’an passé. Bien que plusieurs établissements soient sur le point d’atteindre leur capacité maximale d’accueil, il n’y a pas de nouvelles écoles pour la rentrée de 2024. Cependant, une école est en construction à Farnham ; elle sera prête pour la rentrée de l’an prochain.

Pour améliorer l’état des écoles, des travaux ont été effectués dans de nombreux établissements du CSSVDC au cours de la dernière année. Il pouvait s’agir du remplacement de toitures, d’amélioration de la ventilation ou de l’aménagement de cours d’école, par exemple.

La rentrée: une rencontre

Lorsqu’on lui demande d’évoquer un souvenir lié à la rentrée scolaire, Carl Morissette parle spontanément de l’époque où il était un nouvel enseignant de français au secondaire.

«On vit une belle fébrilité avec le début des classes, en sachant qu’un travail exigeant nous attend. Il s’agit d’un moment de rencontre significatif, tant pour les élèves que pour les enseignants».