Lock-out au Zoo de Granby : Les employés vont à l’hôtel de ville
RELATIONS DE TRAVAIL. Pour une deuxième journée consécutive, des employés du Zoo de Granby ont manifesté à l’extérieur de leur lieu de travail. Ils étaient environ 60 dispersés aux abords de l’hôtel de ville de Granby et sur la rue Principale, jeudi avant-midi.
Le Syndicat national des salariés de la Société Zoologique de Granby (CSN) section saisonniers (maintenance et gardiens) effectue ces actions afin de dénoncer la lenteur des négociations. Ils sont allés devant l’hôtel de ville, parce que la Ville de Granby est un partenaire financier important du zoo, précise l’employée syndiquée Camille De Rome sur place.
Quelques employés ont pu entrer à l’intérieur de l’édifice afin de discuter avec le directeur général de la Ville de Granby, Gabriel Bruneau, qui s’est montré à l’écoute de leurs préoccupations. Les salariés distribuaient également des papiers informatifs aux personnes qui circulaient sur la rue Principale afin de les sensibiliser à leur cause.
Ils s’étaient déplacés devant l’usine d’Artopex, mercredi, afin de rencontrer le président du conseil d’administration du Zoo de Granby, Simon Lapointe, qui est également vice-président Finances et Technologies de l’information du fabricant de meubles.
À pas de tortue
Depuis le 29 juillet, quelque 130 employés sont en lock-out. La négociation du renouvellement de leur convention collective a lieu depuis février. Les salariés ont posé des drapeaux et des collants de la CSN devant le parc animalier depuis la fin du mois d’avril.
Une première journée de grève a été tenue le 9 juillet dernier, suivie de plusieurs autres avant que l’employeur ne mette les employés en lock-out, ce qui signifie qu’ils sont en arrêt de travail. Cette décision a été prise par la direction du Zoo de Granby afin d’assurer une stabilité pour le bien-être des animaux et de veiller à une prévisibilité pour les cadres qui ont la charge du travail des employés en conflit de travail.
Abraham Santerre.