Le pot aux roses: un huis clos familial…16 ans plus tard

THÉÂTRE D’ÉTÉ. Pour sa 24e saison, le théâtre de l’Ancien presbytère dépoussière l’une de ses comédies d’été: Le pot aux roses. Présentée pour la première fois en 2008, cette pièce, dont l’intrigue tourne autour de la lecture du testament d’une défunte mère de famille, nous est à nouveau servie 16 ans plus tard, du 28 juin au 16 août prochain.

Au décès de leur mère, les quatre membres du clan (Stéphanie, Patrick, Annie et Steve) se retrouvent pour la lecture des dernières volontés de celle-ci. Un passage obligé pour la marmaille qui prend une tournure inattendue lorsque la disparue oblige ses enfants à jouer à un jeu axé sur la révélation de secrets familiaux.

«C’est un show qu’on avait aimé jouer et que les spectateurs avaient aimé. C’est le genre de pièce que tout le monde se reconnait…ça, c’est ma famille, ça, c’est ma belle-soeur, ça, c’est mon voisin. Et j’ai eu le goût de la reprendre. J’avais cette envie-là depuis longtemps», raconte l’auteur et metteur en scène, Martin Gougeon. «On n’a pas fait un copier-coller (de 2008). Ça se passe encore dans un sous-sol, le texte est le même avec quelques petits ajustements. C’est un show super le fun qui parle à tout le mond», ajoute l’homme de théâtre à la barre de l’Ancien presbytère.

Pour interpréter la mère «virtuelle», Martin -Gougeon a frappé un grand coup en confiant ce rôle important, mais discret à France Castel; une professionnelle de la scène qui n’a plus besoin de présentation. «France a été super partante, son agent lui en a parlé et elle a dit oui», confie l’auteur de Pot aux roses.

Un show de gang

Outre la contribution de France Castel, cette comédie dramatique s’appuiera sur le jeu de Mélissa Dion Des Landes, Sophie Paradis, Martin Laroche et Louis-Olivier Mauffette. «Je suis allé chercher ces beaux clowns-là. Le mélange de nos cinq énergies est super le fun», admet Martin Gougeon.

«C’est vraiment un show de gang. On est les quatre ensemble tout le temps», avoue -Sophie Paradis qui en est à une première collaboration avec l’Ancien presbytère.

Une habituée de la place, la Granbyenne Mélissa Dion Des Landes revient cet été; elle qui a été de la première distribution de Pot aux roses en 2008. Et quand la matriarche quitte pour un monde meilleur, dit-on, tout est propice aux tensions entre les membres qui lui succèdent.

«Pour avoir joué beaucoup de textes de Martin, le texte (de pot aux roses) amène beaucoup de vérités. C’est l’un de ses meilleurs. Tous les éléments sont là dans l’écriture, les liens sont forts. Il y a des moments drôles, des moments durs, mais drôles. Tout ce qui est révélé au fur et à mesure du show étonne, surprend. C’est sûr que les gens vont avoir des résonnance», soutient la comédienne.

«Juste en lisant le texte, on a fait plein de rapprochements avec notre vie personnelle. C’est évident que le public va avoir le même réflexe», a laissé entendre Martin Laroche.

Connu pour ses rôles au petit écran et sur les planches, Louis-Olivier Mauffette est un vieux routier des théâtres d’été. En 24 ans de carrière, le comédien jouera sa 19e pièce estivale, rappelle-t-il au passage lors de l’entrevue de groupe avec le journal. «Moi, l’été, mes vacances, c’est de faire du théâtre d’été. Je veux jouer. La famille du théâtre fait en sorte que tu vis un été incroyable (…). Tu quittes ta famille, tu n’es pas au -BBQ, mais il y a autre chose.»

Pour se procurer des billets: www.ancienpresbytere.org. Rappelons que la comédie est présentée à la salle du Verbe Divin.