La valse des cônes orange n’est pas encore terminée à Granby

MUNICIPAL. Les travaux routiers, qui pullulent à Granby d’est en ouest et du nord au sud, ne sont pas prêts de se terminer. La valse des machineries lourdes va se poursuivre encore pour quelques semaines, prévient la Ville. 

Dès le 25 septembre, ce sera au tour de la rue Saint-Jacques, à la hauteur des rues Saint-Georges et Saint-Joseph, de voir la cavalerie de travailleurs débarquer dans le cadre de travaux de pavage.

Selon le calendrier, l’importante artère collectrice sera pavée en deux temps. Tout d’abord, un premier tronçon entre les rues Saint-Joseph et Cowie sera fermée du 30 septembre jusqu’au 11 octobre *. Quant à la portion de la rue Saint-Jacques, entre la rue Cowie et Saint-Georges, elle sera inaccessible à la circulation du 14 au 28 octobre*.

«Tous les établissements demeureront accessibles en tout temps, via des voies de contournement bien identifiées, mais cela va sans dire que la circulation sera royalement perturbée dans le secteur. Nous vous invitons à aviser vos employés, clients, fournisseurs, livreurs dès maintenant afin d’éviter les imbroglios», a indiqué Commerce Tourisme Granby et région.

Seulement, cette année, 70 chantiers routiers locaux ont été réalisés ou sont en voie de l’être sur le territoire de la ville. Des travaux sur le boulevard Leclerc, du pavage sur la rue Principale, l’aménagement d’une piste multifonctionnelle sur la rue Saint-Hubert, l’installation des feux de circulation à l’angle des rues Cowie et Georges-Cros (…). La liste est encore longue. À cela s’additionnent les projets menés par Transport Québec comme la restauration du pont de la Gare et les travaux sur la route Jean-Lapierre près du Zoo. Bien évidemment, la saison des cônes orange en a exaspéré plus d’un chez les automobilistes, en convient la mairesse Julie Bourdon.

«Il y a peut-être eu à un certain moment, pas nécessairement dans le dernier mandat, un déficit d’investissement dans nos infrastructures routières et on en paie le prix et on en paie le prix aujourd’hui», a déclaré l’élue. «Avec les changements climatiques, ce n’est plus deux, trois nids-de-poule. C’est des routes qui sont complètement défaites. On doit s’assurer d’avoir des infrastructures qui sont à jour. On ne peut pas reporter ça sur les prochaines générations et les prochains mandats.»

*NB: Les dates publiées dans cet article en ligne diffèrent des informations mentionnées dans la version imprimée de notre édition du 19 septembre 2024.  Au moment de la publication papier du reportage, la Ville de Granby a apporté des modifications aux dates des travaux.