La haute direction de L’Indigo fait ses premiers pas
SPORTS. Bien qu’on soit en mode estival, le milieu du hockey local trouve toujours le moyen de faire parler de lui. Nouvellement en poste, le nouveau groupe de propriétaires et de gestionnaires de L’Indigo de Granby s’est offert, hier soir, un premier rancard avec la presse une dizaine de jours seulement après la conclusion de la transaction.
Granby, une ville de hockey, une organisation fière, un bon encadrement aux étudiants-athlètes, le développement du joueur et de l’individu avant tout, une présence accrue auprès du hockey mineur local et régional, une implication dans la collectivité, du hockey sans violence. Pendant une bonne vingtaine de minutes, le copropriétaire de L’Indigo, Marco Sorel, a vendu son projet aux journalistes et aux autres membres de l’organisation venus écouter ses propos. Pour l’occasion, celui, qui pilote également le département hockey, était accompagné de Scott Colosimo (entraîneur-chef et responsable des opérations hockey), Mathieu Normandin (copropriétaire et entraîneur adjoint) et Vincent Lévesque (recruteur en chef).
Grand rassembleur, Marco Sorel veut appliquer la même recette avec L’Indigo. La vision proposée par le nouvel homme de hockey n’a rien de nouveau. Les anciennes administrations à l’ère des défunts Inouk ont régulièrement prôné la même approche pour courtiser les amateurs de hockey. Or, Sorel et son groupe veulent mettre les railleries du passé de côté. Et ça passe par un nouveau nom, une nouvelle image, un nouvel uniforme et une proximité avec le public. Le fameux Donner pour donner sans rien attendre en retour.
«Je veux qu’on devienne une grande famille», a clamé l’ex-porte-couleurs des Forces armées canadiennes. Comme premier geste symbolique à l’endroit des partisans, le principal intéressé prévoit réduire le coût du billet d’admission (15 $) de quelques dollars pour la saison 2024-2025. Une décision anodine pour le commun des mortels, mais qui mérite d’être saluée alors que le dollar «loisir» écope par les temps qui courent en cette période inflationniste.
Un plan sur trois ans
Avec quatre hommes de hockey assis à une même table, l’occasion était belle de parler du futur de l’équipe sur la glace. Chose certaine, l’expérience des joueurs de 16 ans dans l’alignement est bel et bien terminée. «Il n’y aura pas de joueurs de 16 ans avec l’équipe. Vous pouvez l’écrire», a déclaré Marco Sorel aux représentants des médias.
Un groupe de joueurs plus homogène, un bon repêchage, des ajouts d’effectif. Sorel et son comité hockey se donnent trois ans pour amener L’Indigo vers les plus hauts sommets. Malgré la perte des vétérans de 20 ans (les Bergeron, Poulin, Côté, Gadoury, Emery et compagnie), la formation granbyenne ne devrait pas finir dans la cave du classement de la LHJAAAQ, croit le nouveau DG de L’Indigo.
«Ça va être une année de développement. Je veux qu’on développe nos joueurs au meilleur de nos capacités (…). Nous, ce que l’on veut, c’est de les amener au prochain niveau (LHJMQ, NCAA)», a laissé entendre Marco Sorel.