Isabelle Charest remet 9500 $ à la recherche sur la maladie de Lyme

SANTÉ. La députée de Brome-Missisquoi, Isabelle Charest, a annoncé qu’elle donnera une somme de 9500 $ provenant de son budget discrétionnaire à la Fondation de l’Université de Sherbrooke. Ce montant ira à la Chaire de recherche pour la maladie de Lyme.

Mme Charest rappelle que Brome-Missisquoi constitue encore l’endroit où la maladie de Lyme est la plus prévalente dans la province.

 » Le comté de Brome-Missisquoi étant situé dans l’épicentre des cas de la maladie de Lyme au Québec, il est naturel que nous soutenions la Chaire de recherche dans l’atteinte de ses objectifs, déclare-t-elle par voie de communiqué. Les avancées scientifiques qui découleront de leurs travaux nous permettront de mieux comprendre, diagnostiquer et traiter cette maladie qui touche de nombreuses personnes dans notre région. « 

Le Réseau local de santé (RLS) de La Pommeraie trône toujours au sommet des cas confirmés et probables de maladie de Lyme en Estrie avec 55 %, selon les données de 2023 de la Direction de la santé publique de l’Estrie. Le RLS voisin, celui de la Haute-Yamaska, cumule quant à lui pour 22 % des cas. Les deux réseaux limitrophes ont totalisé l’an dernier 245 cas.

Les taux d’incidence sont également particulièrement élevés dans ces deux régions avec 215,8 cas par 100 000 habitants dans La Pommeraie et 84,5 par 100 000 dans la Haute-Yamaska, des données considérablement supérieures à la moyenne du reste du Québec qui se chiffre à 4,3.

La nouvelle chaire de recherche lancée il y a un peu plus de deux mois est dirigée par le professeur-chercheur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke et microbiologiste-infectiologue au CIUSSS de l’Estrie-CHUS, le Dr Alex Carignan.

L’objectif de la Chaire est d’améliorer  » les connaissances sur l’épidémiologie et la prise en charge de la maladie de Lyme et d’autres infections émergentes au Québec « , indique-t-on, permettant de poursuivre les efforts de sensibilisation auprès de la population, de former la relève scientifique quant à ces enjeux et, à terme, de mieux traiter la maladie.

L’argent remis par la députée provient du programme Soutien à l’action bénévole, auquel ont accès tous les élus de l’Assemblée nationale pour financer des projets dans leur circonscription.