Des employés du Zoo de Granby en grève 

RELATIONS DE TRAVAIL. Les moyens de pression des travailleurs et des travailleuses du Zoo de Granby se poursuivent. Après une première journée de débrayage au début du mois, les syndiqués de la CSN sont de nouveau en grève ce matin et pour une durée indéterminée.

«Ce n’est vraiment pas de gaieté de cœur que nous déclenchons cette seconde séquence de grève. Cependant, les négociations menées la semaine dernière n’avancent pas assez rapidement pour nos membres, qui ont des attentes importantes et qui tiennent à un règlement satisfaisant dès maintenant. Il y a de nouvelles rencontres de négociation qui se tiendront au courant de la semaine prochaine; espérons que le zoo entende enfin à quel point nous sommes déterminé-es à obtenir la juste reconnaissance, maintenant »,  indique le président du syndicat, Jonathan Roy. 

Dans les dernières semaines, les membres du Syndicat national des salariés de la Société Zoologique de Granby (CSN) se sont votés un droit de grève de dix jours. Les quelque 130 travailleurs de la section saisonniers sont principalement des techniciens vétérinaires et soins animaliers, naturalistes-interprètes, mécaniciens, menuisiers ainsi que du personnel administratif du zoo.

Ces syndiqués sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre dernier. Parmi leurs revendications, on note le souhait de rendre les emplois plus attractifs et le combat contre la précarité d’emploi.

«Cela fait déjà plus de deux semaines que les membres ont voté, par scrutin secret, pour le recours à la grève, parce qu’ils considéraient que la direction ne les prenait pas au sérieux. Au lendemain de la dernière journée de grève (10 juillet), la partie patronale a eu tout le loisir de mettre ce qu’il faut sur la table pour en venir à une entente, notamment au cours du dernier week-end, alors que le comité syndical de négociation était prêt à entrer en blitz. Mais vu les réponses parcellaires de la direction du zoo, les parties sont encore trop éloignées pour vraiment s’engager dans un sprint final », a déclaré le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN, Denis Beaudin.