Complètement fou à Baie-Comeau
CHRONIQUE. Vous avez envie de faire un road trip entre chums et d’aller voir du hockey junior? Je vous conseille comme destination Baie-Comeau!
Chronique Gérant d’estrade avec Raphaël Doucet
J’ai vraiment vécu de quoi de spécial, pour les matchs 1 et 2 de la finale de la LHJMQ, jeudi et vendredi derniers. «Tu vas voir, c’est bruyant en ta! Amène-toi des bouchons», m’avait-on conseillé. J’ai rapidement compris pourquoi.
Le Centre Henry-Leonard a beau pouvoir accueillir «seulement» 3042 spectateurs, c’est probablement l’édifice le plus bruyant dans lequel j’ai assisté à un match de hockey! Et je tiens à préciser que je suis allé plusieurs fois au Centre Bell, à Montréal, ou à la Place Bell, à Laval.
Ça, c’est en plus d’avoir visité certains amphithéâtres de la -Ligue nationale et tous ceux de l’Association Est de la Ligue américaine.
À Baie-Comeau, le toit de l’aréna est bas. Et il est fait en tôle. Le son résonne!
Et les fans du -Drakkar, de vrais passionnés, amènent leur trompette et leur klaxon à air comprimé et font du bruit… tout le temps! Pendant les arrêts de jeux, pendant les pauses publicitaires, pendant les reprises vidéo… même pendant l’hymne national! C’est simple, on n’entend presque pas le Ô Canada!
«On n’entend pas les sifflets. On doit donc être très gestuel pour s’assurer que nos collègues et les joueurs comprennent qu’on a sifflé. Et pour se parler, on doit s’approcher et se crier dans les oreilles pour se comprendre», m’a dit un arbitre en riant, avant le match #2.
Je n’avais pas de bouchons pour le premier duel. Et j’ai eu mal à la tête par moments! Normal, quand le son ambiant atteint 115 ou 120 décibels. «Ça peut occasionner des dommages permanents aux oreilles», m’a dit une chum audiologiste.
Pour le match 2, je suis donc allé m’acheter des bouchons et je ne l’ai pas regretté. Même si certains collègues ont ri de ma gueule !
Drummondville a accueilli les matchs 3 et 4 lundi et mardi. Au moment d’écrire ces lignes, si le -Drakkar a remporté l’une de ces deux parties, je suis donc -peut-être encore en route pour -Baie-Comeau. Et j’ai mes bouchons en poche.