Condamnée à cinq ans de pénitencier pour des crimes sexuels
JUSTICE. L’ex-Granbyenne Julie Maheu a été condamnée, mercredi dernier, à purger cinq années de pénitencier en lien avec une série de crimes à caractère sexuel. En raison de sa détention préventive, elle passera les trois prochaines années derrière les barreaux.
La femme de 30 ans, qui résidait à Saint-Amable au moment de son arrestation en juin 2013, faisait face à 19 chefs d’accusation. En janvier dernier, elle a plaidé coupable à 11 d’entre eux, soit incitation à des contacts sexuels (2), contacts sexuels (3), production (3) et distribution (3) de pornographie juvénile.
Elle était de retour en cour, mercredi au palais de justice de Sorel-Tracy, pour y recevoir sa sentence. Le juge l’a condamné à cinq années de pénitencier. Toutefois, la jeune femme qui a déjà purgé 16 mois en détention préventive (l’équivalent de 24 mois à temps et demi), passera les trois prochaines années en cellule.
«C’est une suggestion commune de la couronne et de la défense», a précisé la procureure de la couronne, Me Geneviève Beaudin, à nos collègues de TC Media, L’Information de Sainte-Julie.
En outre, Julie Maheu doit se soumettre à une panoplie de conditions. Elle lui est interdit de se trouver en présence d’enfants et de communiquer avec ses victimes pour la durée de sa peine. Elle ne peut posséder d’arme pour une période de 10 ans. De plus, son ADN est dorénavant fiché dans les fichiers nationaux de la police et elle est inscrite au registre des délinquants sexuels à perpétuité.
Julie Maheu ne possédait aucun antécédent criminel avant son arrestation le 18 juin 2013. L’enquête ayant mené à son arrestation a été amorcée à la suite d’un travail de détection fait par les enquêteurs de la Sûreté du Québec et de la Gendarmerie royale du Canada, qui composent l’Équipe d’enquête sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet (ESEI).
Au total, sept suspects (incluant Julie Maheu) avaient été arrêtés dans le cadre de ces arrestations en matière de pornographie juvénile. Son conjoint, Francis Lecourt, un ex-ambulancier de 45 ans, fait également face à la justice pour des crimes en semblable matière.