Le mandat des commissaires de Val-des-Cerfs prendra fin le 29 février
ÉDUCATION. Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, a déposé voilà quelques minutes le projet de loi no 40 modifiant la Loi sur l’instruction publique de manière à permettre la transformation des commissions scolaires en centres de services.
Le conseil des commissaires de Val-des-Cerfs – tout comme ceux des 59 autres commissions scolaires francophones – sera aboli pour faire place à un conseil d’administration de 16 personnes non rémunérées regroupant huit parents, quatre personnes issues de la communauté et quatre membres du personnel scolaire.
À l’heure actuelle, le conseil de Val-des-Cerfs est constitué d’un président, de douze commissaires et de quatre commissaires parents pour un total de 17 personnes. La plupart d’entre eux ont été élus le 2 novembre 2014 dans le cadre d’élections scolaires et sont entrés en fonction le 7 novembre de la même année.
Le projet de loi du ministre Roberge prévoit l’annulation des prochaines élections scolaires, programmées pour novembre 2020. Il stipule également que le mandat des commissaires scolaires actuellement en poste prendra fin le 29 février 2020.
Économies de 45 M$
Selon le ministre Roberge, le projet de loi permettra de réduire la bureaucratie et de donner davantage d’autonomie aux écoles tout en dégageant des économies de l’ordre de 45 M$ sur quatre ans.
Il convient de rappeler que la masse salariale du conseil des commissaires de Val-de-Cerfs s’élève à 144 073 $ et équivaut à 0,068 % du budget annuel de cette organisation (212 845 000 $).
Le président, Paul Sarrazin, touche une rémunération de 24 167 $ alors que la vice-présidente, France Choinière, reçoit 11 749 $. Une somme de 7 210 $ est par ailleurs attribuée à chaque commissaire.
En attente de réactions
Le journal Granby Express a tenté, mais sans succès, d’obtenir une entrevue avec le président Sarrazin.
La coordonnatrice des communications à Val-des-Cerfs, Alexandra Langlois, a en effet confirmé que la Commission scolaire n’émettrait aucun commentaire aujourd’hui. Elle a par ailleurs ajouté que ses représentants commenteraient le dossier et répondraient aux questions des journalistes, vendredi matin, dans le cadre d’un point de presse.