Le Groupe CGF poursuit son expansion à Granby
AFFAIRES. Le groupe Immobilier CGF projette de développer une nouvelle station-service et un coin de restauration rapide à l’angle des rues Principale et l’Acadie.
Le terrain de près de 120 000 pieds carrés doit abriter un dépanneur, une station-service et probablement une aire de restauration rapide. Le projet, qui est encore en développement, devait accueillir une franchise de Tim Hortons. La franchise est revenue sur sa décision il y a deux ans.
Les voyants demeurent cependant au vert. La construction de ce nouveau site pétrolier multi-usage a été lancée ces dernières semaines et doit ouvrir ses portes dès l’automne 2021, estime Alain Lemay, président du Groupe CGF. M. Lemay qui semble, sans le dire, avoir une bonne idée des enseignes qui vont s’y loger. «On a fait nos tests au niveau opérationnel, ça tenait la route, ça nous prend des locataires et en temps de pandémie, ce n’est pas évident.»
La compagnie CGF espère profiter de la forte fréquentation observée à cette intersection. Près de 14 000 véhicules la traversent chaque jour, rapporte l’entreprise citant une étude réalisée par le ministère des Transports du Québec. 61 cases de stationnement seront mises à disposition des automobilistes et camionneurs. La valeur du projet est estimée à 3,5 M$.
«Ça fait plus d’une cinquantaine qu’on fait. On a pas mal de contact avec les bannières tant au niveau du pétrole que de la restauration. C’est d’amener les gens à venir visiter le site. C’est aussi une question de timing. Il y a aussi le problème de main-d’œuvre», laisse entendre M. Lemay.
Le promoteur est loin de faire ses débuts dans le domaine. En trois ans seulement,Le groupe CGF a construit pas moins d’une cinquantaine de produits du même type à travers la province, dont à Sherbrooke, Laval, Magog, Warwick, Saint-Calixte et Lennoxville. Ce même promoteur a aussi construit en 2017, le site pétrolier Shell, dépanneur et lave-auto de la rue Robitaille à Granby.
«On a poussé très vite, c’est assez extraordinaire l’ascension qu’on a eue. On avait de bons contacts et de bons filons pour acheter des terrains», conclut M. Lemay.