Lauriers de la gastronomie: deux artisans d’ici en nomination
NOMINATION.Après avoir fait relâche en 2020, la 3e édition des Lauriers de la Gastronomie revient en force pour souligner l’excellence des personnes et les entreprises qui font une différence dans le secteur de la gastronomie. Cinq finalistes répartis dans 16 catégories ont été sélectionnés parmi toutes les candidatures reçues et dix dans chacune des catégories de Chef de l’année, Restaurant de l’année et Laurier du Public.
«La musique a ses Félix, la télé a ses Gémeaux, l’humour a ses Olivier. La gastronomie a maintenant ses Lauriers», lance l’équipe des Lauriers de la gastronomie québécoise que fonde Christine Plante en 2018. Le gala avait fait relâche en 2020, la pandémie l’ayant frappé de plein fouet. «Ce n’était pas le temps de faire un party. On revient en force cette année. C’est le temps de se rassembler et de s’unir», se réjouit Mme Plante.
Deux entreprises de Granby s’illustrent
Claudia Doyon, gérante de bar à la distillerie La Chaufferie de Granby et cofondatrice d’Amer Kebec, est en nomination dans la catégorie Mixologue ou bartender de l’année. Et Fernande Ouellet, de la ferme Rusé comme un canard, est en nomination dans la catégorie Producteur-trice de l’année.
Pour Claudia Doyon, le succès ne se fait jamais seul. «Ça fait un beau petit velours. Je ne suis pas la seule à faire du terroir. L’art du terroir, c’est de mettre en lumière les produits et producteurs locaux. Quand je sers un cocktail, je suis capable de raconter une belle grande histoire. Il y a toujours une histoire derrière ce qu’on sert aux clients. C’est ma façon de voir l’intelligence collective.» Claudia est arrivée à la Chaufferie en juillet dernier. «Je suis contente de voir que la mixologie s’est développée comme un art. Ça demande beaucoup de rigueur, c’est une passion, on ne compte pas les heures.» Et Vincent Van Horn, distillateur en chef de La Chaufferie nous dit, «on savait déjà que Claudia est fantastique. On pense qu’elle est la meilleure, mais on va voir!»
Et Fernande Ouellet, de la ferme artisanale Rusé comme un canard, spécialisée dans l’élevage de canards et d’oies, s’empresse de souligner l’accompagnement et le travail de Francis Laroche à la Ferme. «C’est vraiment un travail à deux. C’est une tape dans le dos, parce qu’on a été mis en nomination par des gens dont c’est le métier avec qui on travaille, partage un domaine. C’est très valorisant. Ça veut dire que notre travail est apprécié, que ces gens-là pensent à vous. On est très fiers de ce lien qu’on a avec notre clientèle et le milieu de la gastronomie», ajoute Fernande Ouellet. «Au final, c’est une reconnaissance et une célébration. On sait qu’il pourrait y avoir 200 fermes nommées là. On est juste contents. On fait aussi partie de la Brigade et on a proposé plein d’autres fermes.»
Et que le vote commence!
Tous les professionnels de l’industrie rassemblés sous le vocable de Brigade (et eux seulement) peuvent maintenant faire leurs choix. Cette Brigade n’entre pas dans une seule cuisine. Elle rassemble près de 5 000 personnes qui vont d’ici le 12 avril prochain voter pour les candidats.tes de leurs choix.
«La Brigade rassemble des milliers de professionnels des quatre coins de la province, qui unissent leur voix à celle du jury pour célébrer le meilleur de notre culture culinaire. Mon souhait est qu’on se rendre à 10 000 ou 25 000. Tous les professionnels peuvent s’inscrire, c’est gratuit», précise Christine Plante.
Mais attention, ne devient pas membre de la Brigade des votants qui veut! «On les approuve un après l’autre». Et aux votes de la Brigade s’ajoute celui d’un jury.
« Pour qu’une personne soit reçue comme finaliste (comme c’est le cas depuis le 23 mars dernier), il faut qu’elle soit supportée à la fois par la Brigade et le jury», explique Mme Plante.
Les lauréats des Lauriers de la gastronomie québécoise seront dévoilés le 24 mai prochain. Pour connaître les nommés ou pour s’inscrire et voter https://lauriers.ca/