Des beignes et encore plus de beignes confectionnés à l’Érablière Bernard
AFFAIRES. D’une production artisanale à une production de masse. La confection de beignes au sirop d’érable aura une tout autre cadence à l’Érablière Bernard avec l’ouverture de sa beignerie industrialisée. Un projet d’investissement de 700 000 $ qui permettra à l’entreprise de produire jusqu’à 5000 douzaines de beignes par semaine.
Pour certains entrepreneurs, la pandémie fut l’élément déclencheur pour revoir leurs méthodes de production en 2020. À l’Érablière Bernard, on a profité du contexte pour repenser les activités de la production de beignes aux patates trempés dans le sirop d’érable. Trois ans plus tard, voilà que l’entreprise inaugure sa beignerie équipée à la fine pointe qui produit les fameux beignes Nammy qu’on retrouve un peu partout dans la région.
«C’est une idée que l’on avait depuis plusieurs années, mais qui était sur la glace puis au moment de la pandémie, c’est devenu évident qu’il fallait faire un move», a indiqué Amanda Racicot, directrice à l’Érablière Bernard.
D’ailleurs, pour souligner l’entrée en fonction de sa beignerie aménagée dans un bâtiment de 5000 pieds carrés, la famille Bernard a ouvert, mercredi soir, les portes de sa nouvelle installation à plusieurs invités et représentants des médias pour l’occasion.
De la confection de la pâte en passant par la cuisson jusqu’à l’emballage, la ligne de production de beignes est entièrement automatisée et opérée par trois personnes pour le moment. Ce virage fait en sorte que la capacité de production est passée de 1000 à 5000 douzaines par semaine. Rien de moins. Et signe que la popularité des beignes au sirop d’érable ne se dément pas, une deuxième unité de production pourrait être mise en fonction advenant une hausse des points de vente.
«On sait qu’on a des idées de grandeur. On a déjà pensé à cette option (d’avoir une deuxième ligne de production) si le coeur nous en dit», a confié Mme Racicot. «Présentement, on compte une centaine de points de vente et notre objectif, c’est d’en avoir 300 dans un horizon d’un an et demi.»