ADN Vélo: un plus grand inventaire à la boutique
VÉLO. Lancé il y a bientôt un an, le nouvel atelier ADN Vélo de la Fondation Gérard-Bossé est présentement sur son erre d’aller. Victime d’une pénurie de bicyclettes en début de saison l’an dernier, la boutique a toutefois doublé son inventaire pour pouvoir offrir le plus vaste choix de montures durant toute la saison.
«L’année passée, ça a été un couteau à double tranchant, confie le coordonnateur et cofondateur du projet, Simon Robert. On était super contents, les clients aimaient ça, mais le 1er juin, ma boutique était vide. Je n’avais plus de choix. Cette année, on a prévu le coup en doublant l’inventaire. D’après moi, on ne devrait pas être si pire.»
L’organisme entamera la saison avec 550 montures au lieu de 300 et en aura 150 en réserve dans l’entrepôt. De quoi offrir à sa clientèle un vaste choix sur une plus longue période.
«Comparativement à l’année passée, la saison est déjà entamée, fait valoir M. Robert. Durant la semaine de relâche, je n’avais pas eu un client. Là, j’ai déjà facilement une trentaine de vélos vendus. Je trouve que la saison va bien. Je pense que le printemps va être précoce. On se le souhaite.»
La boutique offre non seulement des vélos pour les personnes moins bien nanties, mais aussi pour ceux qui sont plus aisés financièrement. Il y en a pour tous les goûts et tous les prix. En fait, ADN Vélo a amené une division de produits plus neufs alors qu’Écolo-Vélo offre toujours de la marchandise usagée – qui représente 70 % de l’inventaire total.
«On ne vise pas de vendre du haut de gamme, on n’a déjà des boutiques de vélos à Granby qui le font, explique le principal intéressé. Pas question de rentrer en concurrence. Je voulais offrir des vélos de tout genre. On est fier de voir que le petit train va loin et qu’il prend de l’ampleur.»
«La clientèle est très variée autant pour l’achat des vélos que pour la réparation, poursuit celui qui remarque que les subventions de la Ville incitent la population à acheter des montures. On est ouvert. Je pense que notre spécialité touche à toutes les marques et toutes les gammes.»
Pour se diversifier, l’atelier, qui est toujours à la recherche de main-d’œuvre, concevra encore une fois cette saison des vélos électriques sur mesure «c’est-à-dire qu’on achète toutes les composites et on les fabrique nous-mêmes pour que ça coûte beaucoup moins cher aux consommateurs», explique M. Robert.
Et la salle de montre a aussi changé de «look», au grand bonheur du coordonnateur, qui travaille à mettre sur pieds une piste cyclable intérieure entre les rangées de vélos.
«Ça va être comme se promener sur une piste cyclable tout en choisissant un vélo, relate-t-il. On a centralisé les kiosques (comptoir mécanique, pièces) dans le même coin. On trouvait que c’était drôlement fait et il y avait beaucoup de déplacements. Maintenant, tout est centralisé et ça nous a donné plus d’ouverture pour agrandir le magasin.»
Rappelons que chaque année, en moyenne, une trentaine de jeunes frôlent le plancher de la boutique dans le but de se réinsérer socialement.