Vaccination en Estrie: la cadence se poursuit auprès des jeunes
SANTÉ. Au fil des dernières semaines, la vaccination s’accroît auprès des jeunes âgées de 12 à 17 ans où 57 % d’entre eux se sont fait vacciner ou ont pris un rendez-vous. Une cadence qui augmente aussi sur la population générale alors que 60,3 % des Estriens ont reçu une première dose.
Malgré ces chiffres en expansion, la Santé publique de l’Estrie souhaite que les jeunes répondent davantage à l’appel ces prochains jours. «On aimerait voir la tranche des jeunes 18-39 à prendre plus de rendez-vous, mais on vise les plus jeunes aussi, car on vise à chercher 75 % chez l’ensemble des jeunes», précise Jean Delisle, directeur de la campagne contre la COVID-19 en Estrie.
Des précisions concernant la vaccination en milieu scolaire devraient être dévoilées prochainement par la direction. Des périodes de vaccination pour les élèves devraient avoir lieu dans les semaines du 7 et 14 juin sur le territoire. La Santé publique de l’Estrie prépare aussi le terrain auprès des centres de services scolaires, d’organisations communautaires et d’associations sportives pour faciliter la communication concernant la vaccination.
De retour en zone orange
Depuis lundi dernier, l’Estrie a retrouvé le pallier orange permettant, entre autres, la réouverture des salles à manger des restaurants et la réouverture des centres d’entraînement. Une fois de plus, le directeur de la Santé publique de l’Estrie, le Dr Alain Poirier, appelle à la prudence lors de cette période de déconfinement. «On ne veut pas voir de surexcitation sur les mesures de déconfinement. Il y a encore de la transmission communautaire et tous les virus qui circulent présentement sont des variants plus transmissibles. Tout n’est pas terminé, il faut continuer de respecter les mesures sanitaires», renchérit-il.
Alors que le calendrier pour l’administration de la deuxième dose sera présenté demain, le Dr Alain Poirier a tenu, en point de presse hier, à faire le point sur les choix de vaccin pour les gens qui ont reçu une première dose d’AtraZeneca.
«Ce n’est pas contre-indiqué de prendre un vaccin différent du premier. Les gens peuvent, après consentement, changer pour un deuxième vaccin d’une autre famille. Il faut savoir par contre qu’il y a plus d’effets secondaires en changeant le type de vaccin», affirme le Dr Alain Poirier.