Granby et Waterloo: 1042 raccompagnements pour Opération Nez rouge
SÉCURITÉ ROUTIÈRE. L’heure est au bilan pour Opération Nez rouge (ONR): à Granby et à Waterloo, ce sont au total 1042 raccompagnements qui ont été effectués en 2018. Si près de 1300 fêtards avaient bénéficié des services en 2017, l’organisation pour la toute première fois à la barre des activités se dit néanmoins très satisfaite de sa récente campagne.
C’est fort probablement les changements apportés à la grille horaire qui ont contribué à cette baisse, admet le nouveau coordonnateur, Patrick St-Denis: deux soirées de moins étaient au programme, tandis que la centrale était cette fois-ci fermée du 23 au 26 décembre. «C’est un bilan très positif. Il y aura des petites choses à peaufiner ou à mettre en place, […] mais on est bien contents du résultat et de l’atmosphère qu’il y avait à la centrale», fait-il savoir.
Le comité organisateur, qui ne s’était pas encore rencontré pour faire un post-mortem de l’édition au moment d’écrire ces lignes, pourrait d’ailleurs procéder à certains ajustements pour 2019, précise M. St-Denis. Tout indique néanmoins que le nouveau maître-d ‘œuvre, la Maison des jeunes La Barak de Granby, sera de retour l’an prochain. L’organisme a pris les rênes des opérations, sous la responsabilité de l’Unité de sauvetage de la Haute-Yamaska depuis 28 ans.
Précisons, par ailleurs, que la nouvelle application Opération Nez rouge, utilisée à Granby pour la première fois dans le cadre d’un projet-pilote, a tenu ses promesses, selon le coordonnateur. «Au niveau des bénévoles, il n’y a eu que du positif. Ça rend le tout plus facile, par exemple pour rejoindre la centrale pour avoir un nouveau call. Ça a aussi été plus rapide pour répondre aux demandes, en plus de diminuer les erreurs», explique Patrick St-Denis. La technologie a connu des ratées, mais lors d’une seule soirée de raccompagnements.
Plus de bénévoles… et autant de dons!
Les volontaires qui ont répondu présents lors des 16 soirées d’ONR à Granby et Waterloo ont été plus nombreux que l’an dernier. Au total, 650 présences ont été comptabilisées. Fait à noter, beaucoup de néophytes se sont joints à l’effort, signe que le recrutement a porté ses fruits.
«Ce que l’on trouve intéressant pour la relève, c’est qu’on a eu 68 % de nouveaux bénévoles qui en étaient à leur première année. C’est bon signe pour l’avenir», plaide M. St-Denis.
Les bons samaritains ont été assez nombreux pour pallier à la demande, à l’exception d’une soirée en début de campagne et de celle du 31 décembre. Le 21 décembre, ce sont d’ailleurs pas moins de 28 équipes qui ont sillonné les rues de Granby et des municipalités environnantes afin de les rendre plus sécuritaires. Celles-ci ont parcouru un total de 20 100 kilomètres.
Au total, environ 17 500 $ ont été amassés à Granby seulement, soit une somme similaire à celle de 2017. Cela s’explique par une augmentation significative du don moyen par raccompagnement; alors qu’il se situait à environ à 13 $ l’année précédente, il a bondi à 18 $ en 2018.
En province, quelque 55 720 conducteurs aux capacités affaiblies ont été ramenés à bon port entre le 30 novembre et le 31 décembre dernier. Alors que 260 bénévoles avaient participé à la première campagne de 1984, ce sont 50 440 Québécois qui ont revêtu le fameux dossard rouge au cours de la 35e.