Transport scolaire: des parents de Shefford dénoncent un long trajet
TRANSPORT. Un groupe de parents de la rue Potvin, à Shefford, demande à la Commission scolaire du Val-des-Cerfs (CSVDC) d’écourter les voyages en autobus de leurs enfants.
Depuis septembre dernier, une vingtaine d’élèves de niveau primaire montent à bord de l’autobus à 7h05 et en ressortent une heure plus tard, soit aux alentours de 8h, tout juste avant la cloche annonçant le début de la journée scolaire.
«L’année dernière, nos enfants prenaient l’autobus à 7h15 et arrivaient à l’école à 7h45», rappelle Amey-Lee Martel, mère de l’un des élèves concernés.
Cette dernière ajoute que certains jeunes quittent la maison sans avoir mangé. Ils n’ont tout simplement pas faim en raison de l’heure hâtive de leur départ.
«Et, comme ils passent une heure dans l’autobus, puis deux heures consécutives en classe, sans avoir la chance de bouger, nos enfants sont stressés et ça commence à paraître dans leurs résultats scolaires», déplore Mme Martel.
Trajet à l’essai
Le directeur général de la CSVDC, Éric Racine, reconnaît que les élèves concernés passent en moyenne 46 minutes dans l’autobus matin et soir. C’est dix minutes de plus que l’année dernière.
Ce dernier laisse entendre que la direction de Val-des-Cerfs est sensible aux doléances des parents, mais s’empresse d’ajouter que les trajets de 45 à 60 minutes sont monnaie courante dans le réseau scolaire.
M. Racine indique par ailleurs que la CSVDC a accepté de modifier le circuit d’autobus, en début de semaine, afin de permettre aux élèves de Shefford de débarquer à l’école Saint-Famille avant l’arrêt à l’école anglaise Parkview.
«Cette façon devrait permettre aux jeunes de Shefford de sauver dix minutes, mais il reste à vérifier si les élèves qui débarquent à Parkview arriveront à temps à l’école Massey-Vanier», indique M. Racine.
En réponse aux parents qui suggèrent à Val-des-Cerfs d’ajouter un autobus additionnel pour desservir les enfants de Shefford, M. Racine prend soin de préciser qu’un autobus supplémentaire occasionnerait à la Commission scolaire une dépense additionnelle de 60 000 $.