Jean Langevin prend les commandes de l’aéroport Roland-Désourdy

BROMONT. Le Sheffordois Jean Langevin s’est démarqué parmi la douzaine de candidats qui souhaitait prendre les rênes de l’aéroport Roland-Désourdy à la suite du départ de l’ancien directeur Robert Blais. Jean Langevin entrera officiellement en poste le 14 septembre à Bromont.

«Le comité de sélection recherchait un candidat détenant un leadership mobilisateur et visionnaire pour permettre à la Régie aéroportuaire régionale des Cantons-de-l’Est (RARCE) de prendre un autre envol», mentionne Sylvie Beauregard, présidente de la RARCE. Des habiletés relationnelles ainsi qu’une rigueur sans équivoque étaient également souhaitées. Sur la douzaine de curriculums vitae reçue, trois candidats ont participé au processus de sélection qui comprenait, entre autres, une entrevue devant un panel de six personnes et des tests psychométriques.

«Le comité de sélection a recommandé à l’unanimité la candidature de Jean Langevin», mentionne Mme Beauregard.

Parcours

L’homme, qui détient un baccalauréat en kinésiologie de l’Université de Sherbrooke, a piloté un avion Aurora de l’Aviation royale canadienne pendant 10 ans durant la guerre froide. Il a fait partie de la patrouille anti-sous-marine. Il a quitté l’Armée canadienne en 1991, au même moment où est survenue la chute de l’Union soviétique. Il a ensuite oeuvré chez Bombardier où il a été responsable de la formation des pilotes des jets régionaux, puis à la direction du département de vols corporatifs du siège social. Jean Langevin a aussi travaillé chez Sky service et au cours des sept dernières années, il était à la tête d’Aviation CMP, une entreprise qui gère notamment des hangars aux aéroports de Saint-Hubert et de Saint-Georges, ainsi que l’aéroport municipal de Saint-Georges. «Tout ça s’interconnecte très bien pour ce nouveau défi, dit M. Langevin. C’est une belle continuité pour moi. […] C’est un autre défi, une autre opportunité d’apprendre.»

Il souhaite continuer à assurer la sécurité et les services de l’aéroport bromontois. Il se dit d’ailleurs en phase avec «l’économie atterrit chez nous», le slogan du Conseil des aéroports du Québec. «Il faut regarder toutes les opportunités. La diversité va assurer la pérennité de l’aéroport [et de la région]», ajoute Jean Langevin.

Le nouveau directeur général attend les recommandations de l’étude d’impact économique qui est en cours de réalisation. «Cela va nous donner un bon cahier de route pour développer des projets en priorité», poursuit-il. D’ici là, la priorité à court terme est de maintenir les infrastructures dans un état impeccable. Le dossier des acquisitions de terrain autour de l’aéroport retiendra aussi son attention afin d’attirer de nouveaux locataires.