Un succès qui dure depuis plus de 30 ans à Granby

HOCKEY. Le camp de hockey Power Play de Granby débute sa 31e année. Fondé en 1986, il s’agit du deuxième plus ancien camp de hockey dans la province, derrière celui de Québec, qui en est à sa 39e année. Celui-ci accueille des jeunes âgés de 5 à 13 ans du niveau novice à pee-wee.

Selon le directeur du camp de hockey Power Play, Stéphane Monfette, la recette de son institution repose sur l’encadrement des jeunes. «Les joueurs sont bien encadrés sur la glace et au niveau hors glace aussi. D’autres écoles de hockey font des guerres de prix et ce sont souvent des juniors qui s’occupent des joueurs. Ici, ce sont des enseignants et des adultes qui accompagnent les jeunes. C’est véritablement notre force», estime M. Monfette.

Depuis les débuts du camp Power Play, 12 000 joueurs ont participé aux différents camps qui se tiennent lors de la semaine de relâche et lors de la première semaine du mois d’août.

«En moyenne, on accueille 250 jeunes lors du camp d’été. On parle d’une centaine lors de la relâche. La moitié des participants proviennent de l’extérieur de la Ville de Granby. Étant donné que les villes voisines n’ont pas de camp, ils viennent chez nous. Ces jeunes visent souvent l’élite», avoue le directeur du camp Power Play.

Baisse d’achalandage

Stéphane Monfette avoue que les belles années des camps de hockey sont derrière lui.  «On est conscient que ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre ça. L’été, le niveau AAA prend un peu plus de place depuis quelques années. On fait face à un nouveau phénomène. On voit une répercussion au niveau des inscriptions», note-t-il.

Ce dernier ajoute que son entreprise tente de s’ajuster et d’être plus accessible à un plus grand bassin de joueurs plutôt qu’uniquement l’élite.

«Maintenant, on est plus accessible à tout le monde. On accueille plus de joueurs débutants et intermédiaires qu’auparavant. Il y a quelques années, le programme était un peu plus réservé à l’élite. La clientèle est différente. Les camps d’entraînement des équipes de hockey mineur commencent de plus en plus tôt. C’est un autre point qui est à considérer dans la diminution de la clientèle», admet le directeur du camp.

L’horaire de la journée

Les jeunes qui participent l’été au camp Power Play passent trois heures sur la glace de façon quotidienne. Par la suite, ils participent à des activités connexes au hockey. «Les joueurs qui s’inscrivent vont faire du dek hockey, de l’entraînement hors glace et même du crossfit. Ils vont passer deux heures sur la glace le matin et le soir, on fait un match dirigé», assure Stéphane Monfette. À cette routine s’ajoute des sessions de patinage en puissance dans un complexe de Granby.

Pour ce qui est du camp de la semaine de relâche, deux groupes sont attendus dans quelques semaines pour un total de 60 joueurs. Les jeunes âgés de 5 à 13 ans feront du hockey uniquement l’avant-midi.

De grands noms

Au fil des années, de nombreux professionnels du monde du hockey ont participé de près ou de loin au camp de hockey Power Play. Parmi eux, il y a l’actuel entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, Michel Therrien. L’ancien gardien de but du Tricolore, José Théodore a aussi donné quelques conseils. Pour sa part, l’entraîneur adjoint de Michel Therrien, Daniel Lacroix a été entraîneur pendant dix ans au camp granbyen. L’autre membre connu est l’ancien défenseur, Francis Bouillon.

Sur les 12 000 joueurs qui ont participé au camp Power Play, un seul a évolué dans la Ligue nationale de hockey. Il s’agit de Jean-François Jomphe, qui a joué pour le Canadien de Montréal et les Ducks d’Anaheim.