Une liberté surveillée pour Jocelyn Beauregard
JUSTICE. Jocelyn Beauregard, suspect dans une histoire d’agression sexuelle et de voies de fait à l’endroit d’une femme, a retrouvé aujourd’hui sa liberté après une comparution au Palais de Justice de Saint-Joseph-de-Beauce. L’homme de Sainte-Cécile-de-Milton devra cependant respecter une longue liste de conditions en attendant la suite des procédures, prévue le 28 octobre prochain.
D’abord, sa remise en liberté a nécessité un engagement avec dépôt de 5000 $. L’homme de 42 ans devra également demeurer à sa résidence de Sainte-Cécile-de-Milton, entre 22h et 6h tous les jours, se rapporter au poste de police de Granby une fois par semaine, ne pas se trouver dans les districts judiciaires de Québec et de la Beauce (sauf pour ses présences à la cour), ne pas communiquer avec la plaignante ainsi que quelques autres personnes liées au dossier, et ne pas se trouver en présence de membres de groupes criminalisés. Ici, une exception s’est glissée en rapport à son travail de mécanicien. Chatouillé pas cette condition, le juge Hubert Couture a fait ajouter qu’il devrait alors les référer à un autre garage et ne pas effectuer de réparation mécanique pour ces individus.
Rappelons que les événements qu’on lui reproche se seraient produits le 22 mai à Scott. L’accusé, connu comme étant membre du groupe de motards Red Devils (associé aux Hells Angels), avait d’ailleurs été arrêté pour entrave et voies de fait sur un agent de la paix à Sherbrooke en juin 2015.