Dure soirée au bureau pour les Maroons 2.0 de Waterloo
SPORTS. Des sorties de zone hasardeuses, de l’indiscipline, des passes télégraphiées, du jeu décousu, un manque d’émotion et une défensive poreuse. Les Maroons 2.0 de Waterloo en ont arraché ce soir contre les Sportifs de Joliette. Et ce qui devait arriver arriva. Un revers de 9-6.
Le pointage final n’indique pas l’allure de la partie. Les Maroons n’ont jamais été dans le coup, et ce, dès la mise au jeu. Malgré un réveil tardif en troisième, les Waterlois ont joué sans grande inspiration offensive. En résumé, le jeu collectif avait pris congé.
En retard 2-1 en début de première, les Maroons se cherchaient sur la glace. Après le 2e but de Joliette, David Godbout, des Maroons, a tenté de renverser la vapeur en s’en prenant à Mathieu Bréard, des Sportifs, avant la reprise des hostilités. Une mauvaise stratégie de la part du joueur des Maroons qui lui a valu une extrême inconduite de partie. Et quand l’adverse se voit offrir des opportunités, il en profite. Joliette a ajouté deux buts avant la fin de la première. 5-2 après 20 minutes.
Dans les filets, les gardiens Félix Guilbeault et Olivier Laliberté ont vu beaucoup de caoutchouc (55 lancers). Après avoir accordé le 4e but en première période, Guilbeault a retraité au banc à la demande de l’entraîneur Michel Deschamps. Laliberté est venu en relève entre les poteaux, mais moins six minutes plus tard, il a pris la direction de l’infirmerie en raison d’une blessure. Félix Guilbeault a repris le boulot et a été ébranlé à son tour en deuxième à la suite d’une collision près de sa cage.
La formation de Joliette s’est de nouveau amusée au deuxième tiers avec l’ajout de quatre buts au tableau. Waterloo a réagi avec trois filets. 9-5 après 40 minutes.
Au dernier tiers, les Maroons ont tout donné, mais en vain. La lumière rouge a scintillé qu’une seule fois pour les locaux. 9-6 à l’issue des 60 minutes de jeu.
Les buteurs pour les Maroons: Mathieu Asselin, Mathieu Papineau (2), Jason Tracey, Michaël Tessier et Joshua Desmarais.