10 idées originales pour assurer l’avenir du lac Boivin

ENVIRONNEMENT. La semaine dernière, la Ville de Granby a adopté officiellement la «version finale» du Plan d’action pour l’avenir du lac Boivin. Un total de 72 actions sont inscrites au programme qui s’échelonne sur 15 ans. Granby Express a retenu 10 idées originales:

1 – «Considérer le lac Boivin, le lac Waterloo et la rivière Yamaska Nord comme territoire d’intérêt culturel et esthétique.»

Cette information doit être intégrée en 2017-2018 au schéma d’aménagement et de développement de la MRC Haute-Yamaska.

2 – «Rendre les données d’échantillonnage de la qualité de l’eau de la MRC de La Haute-Yamaska accessibles sur un portail web public.»

Les données devraient être accessibles dès 2015.

3 – «Organiser des activités d’interprétation du lac Boivin au parc Daniel-Johnson ou au CINLB.»

4 – «Approcher le milieu scientifique universitaire et privé pour les intéresser au lac Boivin et à son bassin versant.»

10 000$ ont été investis en 2015, mais aucune somme n’est prévue pour la suite.

5 – «Créer une réserve naturelle au CINLB afin d’assurer la protection à perpétuité de ce territoire (Fonds vert dédié à la conservation).»

Les démarches devraient être entreprises en 2016.

6 – «Évaluer la possibilité de réglementer ou d’interdire l’utilisation d’engrais et de pesticides ornementaux.»

Un règlement municipal pourrait être adopté à Granby en 2016.

7 – «Favoriser l’aménagement des fossés de drainage en noue végétalisée pour les nouveaux secteurs développés.»

8 – «Évaluer la possibilité de fermer la passe 1 à la circulation de l’eau entre le lac et l’étang.»

Un montant de 20 000$ aurait été réservé en 2015 pour ce projet.

9 – «Améliorer l’accès des embarcations nautiques et la circulation de l’eau par la mise en place d’une toile de jute (15 000 mètres carrés) et d’une toile synthétique (15 000 mètres carrés) dans le secteur du parc Daniel-Johnson.»

Une somme de 205 000$ serait investie dans ce projet en 2016. Par la suite, une enveloppe de 55 000$ par année serait dédiée à l’entretien jusqu’en 2030.

10 – «Contrôler les plantes aquatiques par faucardage sur une superficie correspondant à 10% au maximum de la superficie du lac.»

20 000$ seraient investis dans une première coupe en 2016, puis on prévoit récidiver chaque année au coût de 15 000$ jusqu’en 2030.