Le Panthéon du tennis granbyen sans domicile fixe
SPORTS. À la rue depuis la vente du complexe Interplus, le Panthéon du tennis granbyen est toujours sans domicile fixe. Pour l’heure, les artefacts du temple de la renommée du tennis local vivotent dans une roulotte garée au Tennis Saint-Luc dans l’attente d’un nouveau toit. Chose certaine, la relocalisation du petit musée sera à l’agenda du comité organisateur des Championnats Banque Nationale en 2025, promet la directrice générale de l’événement, Patricia Simard.
Des boîtes de souvenirs, des revues de presse, des plaques honorifiques rappelant les accomplissements d’hommes et de femmes qui ont contribué à l’essor du sport depuis des décennies. Le Panthéon du tennis granbyen regorge de vestiges. Or, ces reliques sportives auraient bien pu se retrouver au dépotoir, n’eut été l’intervention d’un bénévole impliqué dans le tournoi de tennis, laisse entendre la directrice générale des Championnats Banque Nationale, Patricia Simard.
«Quand les nouveaux propriétaires ont acheté (le complexe Interplus), le Panthéon a tout de suite été démantelé. Tout ça avait été mis dehors avec une note….servez-vous ! Heureusement, par chance, l’un de nos bénévoles, qui était là par hasard, a tout ramassé», raconte la DG des Championnats.
Depuis cette récupération in extremis, le -Panthéon dort dans des boîtes. « -On a réfléchi à ça, mais on n’a pas encore trouvé de solutions », admet -Patricia -Simard. L’idée de mettre sur pied une exposition éphémère aménagée sur le site lors de la présentation des -Championnats a notamment été évoquée. « -Notre site est utilisé à sa capacité maximale. Il n’y a plus de place pour ajouter une boutique (une tente). Et une exposition temporaire, ça ne règle pas le problème », renchérit la patronne du tournoi de tennis.
En d’autres mots, on souhaite plutôt dénicher un lieu quelque part en ville afin d’y installer en permanence le Panthéon du tennis granbyen. Et à moins d’un an du 30e anniversaire des -Championnats Banque Nationale de Granby (NDLR : autrefois le Challenger de Granby), la relance du musée tomberait à point.
D’ores et déjà, la quête d’un futur domicile pour le Panthéon devrait figurer à l’ordre du jour d’une prochaine réunion du conseil d’administration des Championnats. C’est du moins le souhait de Patricia Simard. «Le Panthéon, c’est les archives du tournoi. On se doit de les conserver. C’est les traces du passé et je pense qu’on peut le relocaliser à faible coût.»