Gravel Bikepacking Challenge:un défi d’endurance hors du commun
ÉVÉNEMENT. Du 29 juin au 2 juillet, les routes en gravier des Cantons-de-l’Est vont être prises d’assaut par les participants du Gravel Bikepacking Challenge (GBC). Une épreuve cycliste d’endurance à laquelle participeront cinq mordus de gravel bike de la région de Granby.
Au petit matin, le 29 juin prochain, ils seront tout près de 200 athlètes alignés sur la ligne de départ au centre-ville de Magog et parés à partir à l’aventure à travers les chemins de terre et de gravier des Cantons-de-l’Est. Deux choix de trajet avec des points de contrôle s’offrent aux cyclistes qui désirent dépasser leurs limites: 250 ou 500 km en solo ou en duo.
«Les cyclistes peuvent prendre jusqu’à quatre jours pour compléter ce défi. Il y a plusieurs arrêts sur le parcours afin de déguster les produits du terroir des nombreux commerçants locaux, ce qui ajoute une dimension de découverte», indique Audrey Lemieux, directrice des communications chez Endurance Aventure.
Nima Marandi (250 km en solo), de Shefford, Clément Robidoux (250 km en solo), de Granby, Lucie Bellemare (250 km, en duo) de Shefford, Pierre Lambert (250 km, en duo), de Shefford, et Philippe Brasseur (500 km, en solo), de Roxton Pond partiront à la découverte des routes de campagne lors de la cinquième édition du GBC.
Pour le GBC 2024, les participants feront connaissance avec les routes de gravier des MRC de Memphrémagog, de Coaticook et de Val-Saint-François.
Une sortie en duo
Passionnée de cyclisme et de routes de gravelle, Lucie Bellemare en sera à une troisième participation au GBC. Elle pédalera en duo avec son partenaire Pierre Lambert.
«C’est notre ami Martin Lesauteur, d’Argon 18, qui nous a proposé de nous y inscrire à la suite de l’achat de nos vélos. Nous habitons les Cantons-de-l’Est depuis plusieurs années et cet événement nous fait découvrir de nouveaux trajets et paysages. Nous ne sommes pas du tout dans la performance même si nous avons beaucoup de respect pour ceux qui réussissent à compléter les 250 km et les 500km en un temps très rapide», raconte Lucie Bellemare.
Mais au-delà des kilomètres et des dénivelés (de plus de 3000 mètres par endroit), le GBC se veut, en tout premier lieu, une occasion pour le duo Bellemare-Lambert de se dégourdir les jambes tout en dégotant des trésors cachés dans les Cantons-de-l’Est.
«Notre plus grande préparation, une fois que nous avons le trajet officiel, est de trouver les endroits où nous allons pouvoir coucher tout en ne nous éloignant pas trop du trajet. L’an dernier, nous avons fait une belle découverte en logeant à la Ferme du pied levé à Fitch Bay. C’est aussi ça le GBC, une occasion de faire de belles découvertes et de belles rencontres », confie la Sheffordoise.
Au moment du départ, Lucie Bellemare et son complice n’auront qu’un seul objectif en tête, soit de terminer les 125 premiers kilomètres avant la tombée du jour et franchir la ligne d’arrivée du GBC le lendemain.