Transport collectif: un service utile à bien des usagers
TRANSPORT. Certains prennent le transport collectif de la Haute-Yamaska parce qu’ils n’ont pas de véhicule pour se déplacer. D’autres l’utilisent parce qu’ils ont une conscience environnementale. Dans tous les cas, des usagers ne pourraient s’en passer pour se déplacer du point A au point B. Parlez-en à ces deux habituées qui ont bien voulu partager leur expérience avec le Granby Express.
Line Boulet, qui est dans la cinquantaine, fait un retour aux études au Centre régional intégré de formation (CRIF) pour devenir préposée aux bénéficiaires. Et le transport collectif lui rend grandement service puisqu’elle n’a pas de véhicule pour se déplacer.
«Ça m’a aidé énormément […], admet-elle. Et à Waterloo, il n’y a pas grand emploi, donc, pour aller à l’extérieur, on n’a pas le choix, il faut que je prenne le transport en commun. Depuis le début [que c’est en place] à Waterloo, j’ai toujours participé au transport.»
La Waterloise se déplace environ cinq fois par semaine aller-retour à l’aide du service de transport collectif pour aller un peu partout. Des fois, elle le reprend même une sixième journée.
«C’est le fun, affirme-t-elle. J’aime bien ça. Ça coûte meilleur marché que de prendre une auto. On aide pour la pollution, c’est merveilleux, je suis vraiment pour ça à 100 %. […] Si je n’avais pas ça, je serais [mal prise]. J’ai toujours prôné pour le transport collectif. C’est vraiment un très bon service. Je n’ai rien à dire.»
Lorsqu’elle a vendu son auto il y a environ une dizaine d’années parce que ça lui «revenait vraiment trop cher» et qu’elle n’avait «pas vraiment les moyens dans ce temps-là», elle a décidé d’adopter ce mode de vie et ne l’a jamais quitté depuis.
S’il y a une chose que Mme Boulet souhaiterait, c’est que le service commence un peu plus tôt, se termine un peu plus tard et qu’il se rende un peu plus loin comme à Knowlton ou Cowansville (non seulement pour l’hôpital).
«Les chauffeurs sont merveilleux, note celle qui est en attente de passer son examen théorique pour pouvoir se déplacer éventuellement à des endroits non desservis . Je sais qu’ils font leur gros possible. C’est du bon monde. Je les adore et je vais toujours les encourager. Si le gouvernement donnerait une subvention ou quelque chose, ça irait mieux.»
Étudiante à temps plein au Cégep de Granby, Sarah-Maude Caron aime l’environnement, mais elle a aussi commencé à utiliser le transport collectif parce qu’elle n’a pas de voiture.
«Ça fait trois ans que je le prends pour me rendre au Cégep de Granby, explique-t-elle. Depuis l’été dernier, je l’utilise aussi pour aller travailler. Je n’ai pas de gaz à payer pour une auto. Ça, c’est sûr. [Le service] essaie toujours de nous accommoder le plus possible.»
Malgré tout, l’étudiante affirme que par moment, le transport est un peu plus difficile.
«En moyenne, je peux avoir deux heures d’attente entre mon arrivée au Cégep et le début d’un cours, note-t-elle. Mais à la limite, je peux faire des travaux; je peux combler ce trou d’attente. C’est sûr que des fois, il y a des désavantages comme l’heure à laquelle le transport commence. Ça nous restreint dans le temps et il faut se trouver un autre moyen pour se rendre à un endroit.»
Mesures particulières
Récemment, la MRC de La Haute-Yamaska a annoncé que le service de transport collectif offre désormais des «tarifs plus qu’abordables». Pour accommoder les étudiants, le service s’est doté de mesures particulières.
«Nous souhaitons contribuer à notre façon à alléger le fardeau financier des étudiants pour la rentrée de l’automne 2020, a expliqué par voie de communiqué le préfet de la MRC, Paul Sarrazin. Donc, durant tout le mois d’août, les étudiants du Cégep et du CRIF, sur présentation de leur carte étudiante, auront accès gratuitement au transport.»
La passe mensuelle des étudiants du Cégep sera par la suite de 65 $ (après les subventions du Cégep et de l’Association étudiante) et de 120 $ (prix régulier) pour les étudiants du CRIF.
Précisons que dès le 13 juillet, les usagers de 12 ans et plus devront porter obligatoirement un couvre-visage dans les véhicules de transport collectif.